Préserver au maximun un équilibre naturel et

Préserver au maximun un équilibre naturel et fragile

Figure ci-dessus: proportions dans la couronne d'un arbre entre insectes nuisibles, utiles et neutres selon certaines culturales ( avec ou sans traitements )

Dans des conditions naturelles, il existe un équilibre entre les insectes nuisibles, les utiles et les indifférents (1). Lorsque l'on intervient avec des produits phytosanitaires contre les insectes ( 2) et contre les maladies cryptogamiques (3), ce rapport est modifié de façon défavorable

Tant que l'homme n'intervient pas, il existe un équilibre entre les insectes utiles et les insectes nuisibles, empêchant la pullulation d'une espèce. Pour la première fois, en 1958, le Dr Hans Steiner a publié une étude sur ces relations en prenant l'exemple d'un pommier non traité sur lequel, il avait déterminé environ 1000 espèces d'arthropodes. Environ 300 espèces se nourrissaient de l'arbre ; 70 d'entre elles pouvaient devenir des espèces nuisibles. Environ 300 autres espèces parasitaient d'autres insectes, 200 espèces étaient prédatrices et les 200 dernières vivaient de lichens, de déchets de bois et autres.

Dans l'ensemble, on évalue à 20000 le nombre d'animaux vivant dans la couronne d'un arbre d'environ 30 ans. Selon leur comportement envers l'arbre, H.Steiner a classé les animaux en trois grandes catégories : nuisibles, utiles et neutres. Dans l'arbre les nuisibles et les utiles s'équilibraient a peu près, les neutres constituant la majorité. Leur ensemble compose une communauté de vie appelé biocénose, naturelle et stable. Lorsqu'un traitement insecticide fut effectué, H.Steiner s'aperçut que la population d'insectes survivants était composée pour deux tiers de nuisibles, pour un petit quart de neutres et les utiles représentaient le dixième restant.