Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le jardin de Salomé
Le jardin de Salomé
Publicité
Archives
11 octobre 2009

désert contre humus

Le désert avance dans beaucoup de continents : villages, champs et forêts sont absorbés les uns après les autres par le désert. Que peuvent faire les hommes contre cet redoutable envahisseur ? Replanter, installer des barrières, construire des digues, rebâtir des villages...La lutte est terrible et parfois sans fin.

Trois méthodes ont malgré tout fait leurs preuves dans la lutte contre le désert mais pour que ces méthodes soient optimales, il faut que la lutte soit collective, ou généralisé à l'échelle d'une région voire d'un pays :

* Prévention :

rien de plus efficace que le reboisement et la protection des arbres existants pour s'opposer au désert ( méthode israëlienne appelée aussi " savanisation" ). Les experts misent sur la régénération naturelle assistée. Elle consiste à laisser , au cours du défrichement , un à  trois rejets issus des souches des différents arbustes ( 80 à 150 pieds / ha ) pour qu'ils poursuivent leur croissance. Lorsque le déboisement est radicale ( comme le faisait dans le passé, les paysans du Sahel ), la dégradation des sols, par la perte d'humus et de fertilité est extrèmement rapide. La création de réserves forestières à proximité des villages et ceci à partir de leurs propres pépinières est plein d'intérêt. Outre le fait que leur racines fixent les éléments minéraux dans le sol  ( et excrètent 20 % du carbone issu de la photosynthèse  au niveau de leurs racines ), les arbres fournissent du bois de chauffe et réduisent ainsi la coupe sauvage.

* Lutte directe :

Pour affronter, l'érosion dues au vent, on érige des brise-vent ou barrière végétale autour des champs et des claies et on dispose des branches sur les dunes. Il faut aussi créer des obstacles pour réduire la vitesse de ruisselement des eaux de pluie. Cela limite le ravinement tout en favorisant l'inflitraton vers les nappes phréatiques. Selon les types de terrains, ces " ralentissements " prennent la forme de cordons pierreux, de diguettent en terre ou de bandes en herbe

* Réparation ( le " zaï " )

Un moyen simple inventé par les anciens du Sahel : le " zaï ". Au lieu d'essayer de labourer la terre durcie par la saison sèche, on se contente de creuser des trous de 10 à 15 cm de profondeur, en quinconce tous tous les 60 à 80 cm. La terre retirée est déposée autour de chaque trou, formant autant de petites cuvettes qui vont recevoir les graines. Le paysan attend ensuite les premières pluies. Il remplit alors les trous aux deux tiers de fumier ou de compost, mélangé à une fine couche de terre. Les matières organiques vont attirer les termites, qui vont creuser des galeries permettant l'infiltration de l'eau et la formation de réserves en profondeur.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité